Reine Andrieu
Reine Andrieu, auteur qui partage sa vie entre le Tarn et la Guyane, vous invite à la découverte de son premier roman "Le chant des amazones". On y suit une mère de famille toulousaine dont la vie va être bouleversée par ce qu'elle apprend sur ses ancêtres tarnais. Un livre qui revient sur l'histoire locale et son lien avec notre quotidien. Gageons que vous serez séduits par ce roman qui enchante déjà de nombreux lecteurs.
Site de l’auteur : www.reine-andrieu.fr
Interview :
Reine, pouvez-vous vous présenter ?
- Bibliothécaire de métier, je suis originaire du sud-ouest. Depuis quelques années, je partage ma vie entre Saint-Sulpice (Tarn) et Kourou en Guyane. Après avoir obtenu une licence "métiers du livre", j'ai exercé huit ans à la médiahèque d'Albi, au sein de la bibliothèque du quartier de Cantepau, puis à la médiathèque de Saint-Sulpice-la-Pointe. Nul doute que ma nouvelle activité d'auteur a trouvé ses germes dans ces deux expériences, dans les rencontres que j'y ai faites, lecteurs, auteurs, illustrateurs, la multitude de livres qui m'entouraient et dont je savais qu'il me serait impossible de tout lire ! Plus personnellement, j'aime la vie, ses défis, les rencontres, toutes, même les plus anodines qui nous nourrissent toujours de quelque chose. J'aime le mouvement, que les choses bougent, changent, me surprennent. Je m'intéresse particulièrement à l'Histoire parce qu'elle touche aux hommes, à leur fragilité, leurs contradictions, à leur essence même.
Pourquoi ce premier roman ?
- J'ai eu l'occasion de partir vivre une parenthèse exotique en Guyane pour quelques années. Là-bas, j'ai choisi de me consacrer à l'écriture d'un roman. Habituée à me glisser dans la peau du lecteur, notamment dans l'exercice de mon métier de bibliothécaire, j'ai eu envie d'essayer de me glisser dans celle d'un auteur. Et l'aventure m'a littéralement embarquée à son bord. La liberté dont un auteur dispose est totale et enivrante. La page blanche ouvre un tel champ des possibles ! Concernant le sujet de "Le chant des amazones", j'ai eu envie d'y parler de ma région d'origine, le sud-ouest toulousain, et plus particulièrement le Tarn et Graulhet pour la partie concernant les mégisseries. Pour la partie amazonienne, c'est bien entendu l'histoire de la Guyane que j'ai souhaité mettre à l'honneur, car elle est méconnue et pourtant très liée à celle de la métropole. Ainsi, j'ai construit une fiction qui entremêle les deux régions et leur histoire respective, toutes deux très marquées par l'histoire des hommes qui les peuplent. Et c'est précisément toute cette "humanité" qui m'a inspirée.
Et l'avenir ?
- Les retours de lecture très positifs que j'ai eus sur "Le chant des amazones" m'ont encouragée à poursuivre l'aventure de l'écriture, pour mon plus grand bonheur. Je suis en train de terminer mon deuxième roman. Il y sera question, là encore, d'une intrigue, mais dont les ressorts auront pour fond la seconde guerre mondiale, cette fois. Je trouve que cette période de l'histoire de France est passionnante et extraordinairement complexe, donc riche en sujets à exploiter. Mais dans un avenir très proche, je suis très heureuse à l'idée de rencontrer les lecteurs de la médiathèque de Graulhet et c'est avec un grand plaisir que je répondrai à leurs éventuelles questions et que je leur dédicacerai mon livre.