Aujourd'hui, premier épisode, on commence fort avec  :

Poésie coréenne, de Maurice Coyaud (Editions P.A.F., 1998) 

corée

 

Couverture sévère, texte bilingue, guide de prononciation illisible (et pour cause !), a priori « Poésie Coréenne » n’a rien pour lui et on peine à croire que, hormis une poignée de passionnés ou d’universitaires patentés, il puisse intéresser quiconque.


Mais allez, ne nous laissons pas intimider et, même si votre connaissance de la langue coréenne avoisine le zéro absolu, je vous néanmoins invite à tourner les pages de ce livre récemment exhumé.


Car on s’aperçoit bien vite que la poésie coréenne ne manque pas de charme ni d’atout. Les textes sont courts, lisibles et dotés d’un indéniable charme. La Nature sous toutes ses formes occupe une place centrale chez les auteurs, anonymes ou connus. C’est simple et beau, certains textes ressemblent à de minuscules contes. Extrait :

Il fait tiède, la brise souffle doucement / Les oiseaux gazouillent / Je repose dans la cour recouverte de pétales / Aujourd'hui le refuge montagnard est paisible / Je ne me soucie de rien


Cette forme poétique brève (appelée « sijo ») rappelle bien évidemment les haïkus japonais, la même fugacité et la même poésie s’en dégagent. Ce livre peut donc parfaitement convenir aux amateurs de poésie, bien sûr, mais aussi aux amoureux de la nature ou aux adeptes de la méditation ou de la spiritualité asiatique.

 

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